vendredi 5 décembre 2014

Sobheya, princesse de Cordoue



Livre lu dans le cadre d’un service presse avec les éditions Publibook.

Résumé :
Au soir de sa vie, Sobheya se remémore son parcours exceptionnel. A dix-sept ans, encore prénommée Aurore, elle est arrachée de son village basque par des Sarrasins, puis vendue comme esclave, sa beauté la destinant à devenir une des novices du harem de Medina al-Zahra à Cordoue, ville phare du califat omeyyade d’Al Andalus. De sa prison dorée, elle découvre la magnificence, le luxe, le raffinement, mais elle aussi initiée à la culture, aux arts et à l’amour. Destinée au fils du calife, Aurore devient Sobheya et son destin bascule alors entre tragédies, intrigues, jalousies et trahisons.

Première phrase :
« Au soir de ma vie, je me souviens de mon village... »

Nombre de pages :
Publibook : 411 pages.

Auteur :

Mon avis :
Ceux et celles qui ont l’habitude de me suivre le savent, je ne suis pas fan des romans historiques. Pourtant suite à l’envoie de ce livre par Janyce des éditions Publibook, je me suis laissée tenter par l’histoire de cette princesse hors du commun.
Au travers de la plume de Bernard Domeyne, Sobheya nous conte son histoire de jeune fille basque enlevé par des Sarrasins pour devenir une princesse orientale, de l’année 956 à l’année 1002. Si le quotidien de cette jeune paysanne illettrée devenue princesse dans un califat du sud de l’Espagne m’a bien plu, j’ai été perdu par tout le côté politique présent. En effet, Sobheya nous raconte que très peu son quotidien, elle nous parle surtout de la situation politique de son califat, des guerres… plutôt que de son quotidien de princesse. Vous allez me dire que cela en fait partie. En effet, mais je m’attendais à autre chose. Certes, j’ai appris de nombreuses choses. Notamment, concernant les différentes religions (christianisme, islam et judaïsme). Le problème c’est que finalement pour la majorité de ce qui est raconté par notre narratrice, elle ne l’a pas vécu, elle n’était présente.
La plume de l’auteur n’est pas désagréable mais je me suis vite sentie perdue au milieu de tous ces noms arabes, au milieu de cette organisation politique. Pour ma part, de nombreux passages auraient pu être supprimés afin d’alléger la lecture. C’est le cas par exemple, des nombreuses digressions sur le passé et l’avenir dont nous fait par Sobheya.
Pour autant, je n’ai pas passé un mauvais moment. Seulement, j’aime lire pour m’évader et là j’ai eu plus l’impression d’être en cession d’apprentissage plutôt que de détente. Ce livre est certainement plus fait pour les passionnés d’histoire que pour moi.
Pour conclure, je ressors de cette lecture avec un sentiment partagé. L’histoire de la princesse est noyée sous les histoires politiques et religieuses qui m’ont ennuyé alors que le quotidien de Sobheya m’aurait bien plus intéressé.
Merci à Janyce et aux éditions Publibook pour leur confiance.

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1 commentaire:

  1. Dommage pour cet avis en demi teinte et merci pour ta sincérité :) Je te souhaite une bonne prochaine lecture :)

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