mercredi 29 avril 2015

La vie est facile, ne t’inquiète pas – Agnès Martin-Lugand

J’ai découvert la plume de l’auteure au début, j’ai été totalement sous le charme mais aussi frustrée par la fin. Lorsque les éditions Michel Lafon ont proposé la suite en service presse, je me suis jetée dessus. J’ai vraiment bien fait puisque je l’ai dévoré en deux jours.



Résumé (présentation de l’éditeur) :
« Alors que j’étais inconsolable, il m’avait mise sur le chemin du deuil de mon mari. J’avais fini par me sentir libérée de lui aussi. J’étais prête à m’ouvrir aux autres. »
Depuis son retour d’Irlande, Diane a tourné la page sur son histoire tumultueuse avec Edward, bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l’aide de son Félix, elle s’est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire. C’est là, aux Gens heureux lisent et boivent du café, son havre de paix, qu’elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné et surtout il comprend son refus d’être mère à nouveau. Car Diane sait qu’elle ne se remettra jamais de la perte de sa fille.
Pourtant, un événement inattendu va venir tout bouleverser : les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé, vont s’effondrer les unes après les autres.
Aura-t-elle le courage d’accepter un autre chemin ?


Première phrase :
« Comment avais-je pu, une nouvelle fois, céder à l’insistance de Félix ? »


Nombre de pages :
Michel Lafon : 315 pages.


Mon avis :
Avant toute chose, une mention spéciale pour le résumé. Pour une fois, c’est un résumé qui nous en dit assez sans en dire trop, il sait attiser notre curiosité sans rien nous dévoiler.
De ce fait, j’ai pu imaginer comme je le souhaitais les événements qui allaient à nouveau changer la vie de Diane. Certes, j’ai souvent vu venir les choses mais ça ne m’a pas empêché de savourer ma lecture.
D’ailleurs, j’ai été surprise par plusieurs événements notamment par la fin. Rassurez-vous cette fois c’est une vraie fin même si j’aurais aimé rester encore un peu avec Diane, continuer à suivre sa vie, son quotidien. Et oui, je me suis vraiment attachée à cette femme.

Nous retrouvons Diane un an après l’avoir quitté dans Les gens heureux lisent et boivent du café. La vie n’est pas rose pour elle mais elle va mieux, elle envisage même de rencontrer un homme. Elle poursuit le deuil de sa famille, elle partage ses questionnements, ses peurs et ses joies avec nous. Diane pourrait être moi ou bien vous. Elle est vrai, naturellement, sincère, sensible…
Je ne vous en dirais pas plus concernant l’histoire ou les personnages car, comme moi, je veux que vous le découvriez au cours de votre lecture.

La plume de Agnès Martin-Lugand m’a une fois de plus totalement chamboulé, charmé. C’est hallucinant comment cette auteure arrive à faire passer les émotions de ses personnages aux lecteurs. Une fois encore je n’ai pas réussi à retenir mes larmes lors de certains événements. J’avais l’impression que c’était à moi, à ma famille que ça arrivaient et non pas à Diane et à sa famille.
Si j’avais pu, j’aurais lu ce livre d’une traite mais malheureusement je devais aller dormir, je l’ai donc lu en deux fois mais j’ai vraiment du me faire violence pour refermer mon livre…

Pour conclure, un coup de cœur pour ce livre rempli d’émotion, de tendresse et de réalité. Une chose est sûre, je compte bien découvrir les autres livres de l’auteure.


L’auteure (présentation de l’éditeur) :

Agnès Martin-Lugand, psychologue clinicienne. Elle se consacre désormais pleinement à l’écriture.

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La maison d’édition :

Crée en 1980, les éditions Michel Lafon ont un catalogue très diversifié. Elle est distribuée en France mais aussi dans les pays francophones. On peut trouver leurs livres en grandes surfaces ainsi qu’en librairie.

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mardi 28 avril 2015

Charley Davidson, tome 3 : Troisième tombe tout droit – Darynda Jones

Voilà une saga que j’apprécie énormément mais comme toujours, je me laisse tenter par les nouveautés plutôt que d’acheter les suites de sagas. Heureusement, je peux compter sur Ussy qui se fait un véritable plaisir de me les offrir (tout en ruinant mon souhait de diminuer ma Pal) et de me les faire lire grâce au LDPA.





Résumé (présentation de l’éditeur) :
Vous savez, ces mauvaises choses qui arrivent aux gens bien ? C’est moi.
Moi, c’est Café… euh, Charley. Et il me faut plus de café. Le sommeil c’est l’angoisse : Reyes, le fils du Diable chaud comme l’enfer que j’ai emprisonné pour l’éternité, hante mes cauchemars. Je crois qu’il me hait. Mais est-ce que les criminels accepteraient de me laisser tranquille le temps que je règle ça ? Bien sûr que non. Un type veut que j’enquête sur sa femme disparue… sauf que je suis sûre que c’est lui a fait le coup. Si j’arrive à m’injecter le café en intraveineuse, je devrais pouvoir le prouver. Sauf si mon grincheux de père revient à la charge pour me faire changer de métier parce que détective privée c’est trop dangereux. Bon d’accord, je manque de me faire tuer une fois par semaine, mais c’est pas une raison. Je suis super comme détective… et comme Faucheuse ! Café ?


Première phrase :
« Il y avait un clown mort assis dans mon salon. »


Nombre de pages :
Milady : 413 pages.


Mon avis :
Le point fort de cette saga c’est vraiment son personnage principal : Charley Davidson. D’accord, elle a un deuxième point fort : Reyes.
Soyons honnête, les enquêtes menées par Charley sont un peu tirées par les cheveux, ce n’est donc pas grâce à elles que je lis cette saga.

Dans ce troisième tome, Charley Davidson conserve toujours son légendaire sens de l’humour ainsi que sa répartie. J’aime beaucoup ce personnage car elle montre qu’une femme peut être forte et peut s’en sortir seule sans l’aide d’un homme… enfin presque. Charley n’est pas contre un petit coup de main de temps à autres de la part de Reyes ou de Garrett. C’est vrai que le fait qu’elle soit la Faucheuse et donc ai quelques pouvoirs surnaturelles l’aide un peu mais dans l’ensemble, elle se débrouille comme une grande. Evidemment, elle a le don pour se mettre dans des situations énormes. D’ailleurs, je ne suis pas sûre que j’aimerais être amie avec elle. A méditer…
Ce troisième tome est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur Reyes, le mâle chaud bouillant de cette saga. Malgré ces nouvelles révélations, il reste toujours très mystérieux. J’ai bien envie d’en apprendre plus.

Concernant le côté détective privée de notre héroïne, elle a deux enquêtes à résoudre. Une officielle et une officieuse.
La première concerne la disparition d’une jeune femme. J’avoue que je suis assez septique, je trouve que la résolution s’est fait bien trop rapidement.
Pour ce qui est de la seconde, c’est Reyes qui en est le cœur, pour notre plus grand plaisir. C’est bien évidemment celle qui va aussi mettre Charley et ses amis en danger. Celle-ci semble un peu moins brouillon, mieux construite.

Pour conclure, un troisième tome agréable à lire grâce à la personnalité de Charley Davidson et aux secrets de Reyes malgré des enquêtes un peu brouillons.


L’auteure (présentation de l’éditeur) :

Darynda Jones n’arrive pas à se rappeler une époque où elle n’était pas occupée à coucher des mots sur le papier. Elle au Pays de l’Enchantement, qu’on appelle aussi le Nouveau-Mexque, avec son mari, qu’elle a épousé voilà plus de vingt-cinq ans, et leurs deux magnifiques garçons, alias les Migthy Migthy Jones Boys.

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La maison d’édition :

« Le label Milady a été créé par les éditions Bragelonne le 6 juin 2008. Il est spécialisé comme la maison mère dans la publication de livres de fantasy, de terreur et de science-fiction. Il publie des titres en grand format et en poche, des textes inédits, des rééditions et des licences. »

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jeudi 23 avril 2015

Le club des A, tome 3 : Samantha – Pauline Libersart

Malgré le fait que je n’ai pas lu les deux premiers tomes de cette saga, je me suis laissée tentée par celui-ci.





Résumé (présentation de l’éditeur) :
Depuis l’affaire du tueur à la rose, il y a deux ans, l’inspecteur Terry McMillan n’a jamais oublié sa percutante rencontre avec Samantha Lowell. Ni le fait qu’elle l’a traité de minable, ni ses longues jambes sexy. N’empêche, il travaille mieux en solo. Alors, quand il est forcé de faire équipe avec elle, il fait tout pour s’en débarrasser !
Sam intégré la police de Baltimore après l’AVC de son père. Pour être proche de lui, elle est prête à tout : se confronter à un nouveau tueur en série, et même à subir l’hostilité de McMillan, alias Iceman. En revanche, assumer son attirance envers son séduisant collègue est une toute autre histoire…


Première phrase :
« Samantha atterrit lourdement à plat dos. »


Nombre de pages :
Laska : 210 pages.


Mon avis :
Comme je vous le disais, je n’ai pas lu les deux premiers tomes de saga. Ainsi, j’appréhendais un peu. Et si j’étais totalement perdue ?

Je n’ai pas réellement eu ce souci car il s’agit d’une saga avec tome dit compagnon c’est-à-dire qu’ils peuvent se lire indépendamment et donc dans n’importe quel ordre.
Evidemment, il me manquait quelques références, notamment par rapport aux histoires des amies de Samantha, Julia et Lena, puisqu’elles étaient les héroïnes des tomes précédents. Cela ne m’a pas empêché d’apprécier ni de comprendre ma lecture.
Ce qui était plus embêtant c’est que Samantha et Terry, les deux personnages principaux de ce tome, ont un passif qui s’est déroulé dans un des précédents tomes. De ce fait, même si l’auteure a fait des rappels, il me manquait certains éléments pour mieux comprendre leur relation et leurs réactions.

Samantha, est une jeune femme qui donne l’impression d’être forte, sûre d’elle et surtout de n’avoir besoin de personne. Pourtant, plus on apprend à la connaître plus on découvre ses peurs, sa fragilité et son besoin de soutien. J’aurai aimé en apprendre plus sur elle, que ce soit moins superficiel afin de pouvoir mieux m’attacher à elle.
Terry ressemble beaucoup à Samantha. En effet, il cache lui aussi sa vraie personnalité. Il montre une carapace dure qu’aucune émotion ne semble pouvoir fissurer. Pourtant, il va s’avérer que cet homme surnommé Iceman est bien différent de ce qu’il laisse paraître…

Nos deux personnages principaux étant des policiers, nous allons bien évidemment nous retrouver mêlés à une enquête policière. C’est dommage car celle-ci est finalement très peu présente, ressemble à celle où les deux enquêteurs se sont rencontrés et surtout la solution tombe un peu comme un cheveu sur la soupe.
L’enquête met du temps avant d’arriver, il faut attendre d’avoir lu près d’un quart du roman avant qu’une réellement enquête policière soit présente. Avant, il s’agit principalement des pensées de chaque personnages et de leur problèmes sentimentaux.
La ressemblance avec la précédente enquête est à double tranchant. N’ayant pas lu les autres tomes, j’étais un peu perdue mais d’un autre côté je me suis demandée si en ayant lu cette première enquête, je n’aurais pas eu l’impression de tourner en rond ?
La résolution de l’enquête est assez étonnante. Sans trop savoir pourquoi, Samantha pense à quelque chose, fait des recherches et hop la solution est là. Bof bof.

Pour ce qui est du côté sentimental, c’est sympathique à lire mais rien d’exceptionnel par rapport aux romances.

Vous l’avez compris, j’ai apprécié ma lecture mais il m’a manqué certains points comme plus d’enquête et une romance plus originale.
Attention, il est bien possible que je me laisse à la découverte des deux premiers tomes car la plume de l’auteure est agréable.


L’auteure (présentation de l’éditeur) :

Pauline Libersart a toujours été passionnée de lecture. Adolescente plutôt timide, sa meilleure amie s’appelait « carte bibliothèque municipale ». Elle a ensuite entamé des études sérieuses pour trouver un travail tout aussi sérieux. Ce qui n’a jamais empêché son cerveau de continuer à tricoter des scénarios.

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La maison d’édition (Facebook) :

« Les Éditions Láska sont spécialisées dans la romance et la « bit lit » de langue originale française. Notre activité principale est l’édition de livres numériques (ebooks). Nous publions tous les formats, de la nouvelle à la saga en plusieurs tomes.
Nos valeurs : démocratie, accessibilité, diversité. »

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Merci aux éditions Laska pour leur confiance et l’intérêt qu’elles portent à Ma bibliothèque virtuelle.

dimanche 19 avril 2015

Rayon de miel ou les astuces d’une femme amoureuse… – Monique Quittelier

Reçu dans ma boite aux lettres, par surprise, il y a quelques mois, je ne trouvais pas le temps de sortir ce livre de ma PAL. J’ai profité d’un mois moins chargé de lecture obligatoire pour le découvrir.



Résumé (présentation de l’éditeur) :
Monique Quittelier est parvenue à synthétiser son expérience, ses talents artistiques et ses connaissances du mariage pour nous offrir à tous un excellent moment de détente et de rire.
Ce guide de « survie » du couple est basé sur son improvisation « d’amouricultrice » et teinte le quotidien de rayons de miel dorés qui illuminent tous les jours et rendent les nuits… plus sucrées...
Riche d’anecdotes et d’astuces, ce livre raconte de façon très humoristique, les aléas de la vie de Max et Loris unis par le mariage depuis dix ans.
Artisane de subterfuges dignes des parfaites horloges suisses, manipulatrice de premier plan aux idées délicieusement machiavéliques, Loris sait qu’une femme heureuse est une femme qui obtient ce qu’elle veut tout en faisant croire à son mari que l’idée vient de lui. A travers les difficultés que génèrent la vie courante tels les travaux de rénovations interminables, les barbecues burlesques, les amis envahissants et une famille désopilante, l’auteure nous offre des solutions novatrices en privilégiant toujours l’humour pour épicer l’amour. Elle arrive ainsi à transformer un quotidien banal en rayons de miel savoureux.
Par le ton humain, le langage dans l’air du temps et la richesse de ses descriptions, elle apporte aux hommes le mode d’emploi de la pensée des femmes et aux femmes les petites astuces exquises qui font dure l’Amour. Un livre résolument « anti-déprime ».


Première phrase : 
« Certains moments restent à jamais gravés dans notre mémoire d’adolescent . »


Nombre de pages :
La société des écrivains : 336 pages.


Mon avis :
J’ai commencé ma lecture avec aucune attente hormis celle de passer un bon moment de lecture. Mon unique souhait a été réalisé. Il ne s’agit pas d’une lecture exceptionnelle mais c’était une lecture agréable.

Loris, narratrice de ce roman, partage avec nous son quotidien avec son mari Max. A travers les nombreuses anecdotes qui font l’histoire, nous découvrons un couple toujours aussi amoureux qu’au premier jour malgré les dix ans de mariage. Loris est une femme d’une cinquantaine d’année, à la retraite ou en tout cas sans emploi. Elle a un fort caractère, beaucoup d’humour et réussi toujours (ou presque) à obtenir ce qu’elle veut. C’est une femme attachante.
De son côté, Max est un homme d’une quarantaine d’année, employé dans un garage. Il donne l’impression d’être très dépendant de Loris. En effet, sans elle, il semble perdu mais n’est-ce pas le cas de tous les hommes sans leur femme ? Je parle bien évidemment du quotidien…
D’autres personnages, moins important mais tout aussi intéressant et drôle, gravitent autour du couple. Il s’agit d’amis mais aussi de la famille. On a l’impression de faire partie de leur quotidien tout comme ces personnages.

Je le disais, il y a de nombreuses anecdotes dans ce livre. Certaines sont très réalistes, d’autres sonnent un peu faux (notamment à cause de l’exagération qui est vraiment très présente). J’ai souvent souri, parfois même ri des mésaventures que vivent le couple.

La plume de Monique Quittelier est agréable à lire. Une fois bien rentrer dans l’histoire, les pages tournent toutes seules. On se demande ce qui va bien encore pouvoir arriver à Loris et Max. Il faut dire qu’ils les collectionnent tous les deux quand même…

Pour conclure, une lecture plutôt agréable et qui redonne le sourire. Peut-être que certain(e)s d’entre vous trouveront des idées pour pimenter leur couple ou juste leur vie car certaines anecdotes sont vraiment drôles et tout à fait réalisables dans la vie de tous les jours.


L’auteure (présentation de l’éditeur) :

Monique Quittelier a quitté le management pour devenir éducatrice afin d’aider son prochain et a vu tellement de gens déprimés qu’elle a décidé d’écrire un livre « antidépresseur ». Interdit aux machos…

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La maison d’édition :

La société des écrivains propose aux auteurs d’éditer et de diffuser leurs livres. Il s’agit d’une filiale du groupe Petit futé.

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mercredi 15 avril 2015

Jeux de hasard, tome 2 : Etroite liaison – Portia da Costa

J’avais été séduite par le premier tome, je ne voyais pas l’intérêt d’un second tome mais j’ai fait ma curieuse en voulant voir comment l’auteure avait abordé la suite de la relation entre John et Lizzie. J’aurais du m’abstenir…



Résumé (présentation de l’éditeur) :
Des secrets inavouables, un désir que rien ne peut arrêter…
Lorsqu’il rencontre l’envoûtante Elizabeth au bar de son hôtel, John, milliardaire à l’élégance ravageuse, croit avoir affaire à une escort. Pour lui qui a toujours préféré faire appel à des professionnelles, c’est une aubaine. Mais le lien qui l’unit désormais à la jeune femme dépasse largement le cadre d’une relation tarifée : il en a fait sa maîtresse.
John est convaincu que Lizzie lui appartient corps et âme et se plaît à satisfaire ses moindres désirs. Mais quand ses vieux démons refont surface, dévoilant ce qu’il a de plus sombre,John n’est plus l’amant sensible qu’il paraît. Lizzie saura-t-elle lui faire oublier son passé pour devenir un jour davantage que sa maîtresse ?


Première phrase :
« Lors de leur première rencontre au bar Lawns du Waverly, John Smith prit Lizzie Aitchison pour une escort girl en quête de clients, et cette dernière ne se rendit pas compte du malentendu . »


Nombre de pages :
Milady : 294 pages.


Mon avis :
Voilà un second tome totalement inutile…
Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il ne se passe rien du tout. Tout au long de la lecture, nous observons Lizzie et John s’envoyer en l’air, nous participons à des discussions sans aucun intérêt, nous vivons les questionnements de chacun mais il n’y a aucune évolution entre les deux personnages. En bref, tout va bien pour les deux amoureux à part, le comportement trop dominant de John mais qui finalement ne déplait pas tant que ça à Lizzie.

L’histoire d’amour entre Lizzie et John peut nous faire rêver. Ils s’aiment, tout se passe bien (même très bien) sexuellement, ils ont quelques disputent mais ils se réconcilient sur l’oreiller… Le problème c’est que dans un roman, on s’ennuie quand tout va bien.
Autant le premier tome était dans un sens innovant par rapport aux précédentes romances que j’ai lu autant ici c’est barbant.
A un moment, j’ai eu l’espoir d’un peu de changement, d’un peu de piment. En effet, l’auteure a eu envie de nous parler un peu plus de Shelley et Brent. Le problème c’est que ça dure trois ou quatre chapitres et c’est trois ou quatre chapitres de sexe…

Je vais m’arrêter là, vous l’avez compris, je suis totalement déçue par ce second tome. Un tome où le sexe est bien trop présent, un tome sans intrigue, sans intérêt. Je m’arrête là pour cette saga qui n’aurait peut-être dû qu’être un one shot.


L’auteure (présentation de l’éditeur) :

Portia da Costa compte à son actif plus de trente romans ainsi qu’une centaine de nouvelles, écrits sous divers pseudonymes. Portia aime créer des personnages sexy et sympathiques pour les confronter à des situations sulfureuses. Elle vit au cœur du West Yorkshire avec son mari et Alice, leur chat bien aimé. Portia a exercé le métier de bibliothécaire.


La maison d’édition (site internet) :
« Le label Milady a été créé par les éditions Bragelonne le 6 juin 2008. Il est spécialisé comme la maison mère dans la publication de livres de fantasy, de terreur et de science-fiction. Il publie des titres en grand format et en poche, des textes inédits, des rééditions et des licences. »

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dimanche 12 avril 2015

Hanayoi, la chambre des kimonos – Yuka Murayama

Lorsque Babelio m’a proposé de recevoir en masse critique exceptionnelle ce livre érotique au couleur du Japon, je me suis dis pourquoi pas… Surtout que dans sa présentation, on parle d’un homme soumis à une femme. Je me suis dis que ça changerait des soumises et dominants… Malheureusement, la romance et l’érotisme sont loin d’être le centre de cette lecture.





Résumé (présentation de l’éditeur) :
Depuis qu’elle a reçu en héritage la prodigieuse collection de kimonos de son grand-père, Asako est en émois. La perfection des tissus, la grâce des motifs anciens et la délicatesse des couleurs provoquent en elle une révélation : elle doit ouvrir une boutique spécialisée dans les tenues d’antan.
A ses côtés, Seiji, son mari, responsable commercial dans une entreprise d’organisation de mariages, souffre de la réussite de son épouse et se considère comme un raté. Insatisfait, il se languit secrètement d’un nouveau type de relation.
Lorsqu’il rencontre Chisa et Masataka, le couple va découvrir des plaisirs charnels qu’il n’avait jamais connus…


Première phrase :
« Le vent avait tiédi. »


Nombre de pages :
Presses de la cité : 379 pages.


Mon avis :
J’ai été déçue par cette lecture car on me l’a vendu comme une romance érotique hors la romance est quasi inexistante et l’érotisme n’apparait qu’à la moitié du livre et de façon très succincte. Finalement, c’est principalement de la culture japonaise et de l’adultère dont il est question.

Nous suivons deux couples, on s’attend donc à un minimum de romance et donc d’amour entre les personnages mais non…
Asako et Seiji ce sont, semblent-t-ils, mariés par amour mais depuis que Asako a quitté l’entreprise où ils s’étaient rencontrés, ils n’ont plus rien en commun. Pour ne rien arranger, sexuellement c’est loin d’être l’extase depuis leur rencontre. Ainsi, c’est plus une amitié et de la cohabitation plutôt qu’une vie de couple.
Quant à Chisa et Masataka, il s’agit plus d’un mariage de complaisance que d’amour. Certes, ils s’entendent bien, ils travaillent ensemble dans l’entreprise du père de Chisa et ont donné naissance à un petit garçon. En dehors de ça, leur couple est loin d’être comblé de bonheur. Tout comme le premier couple, côté sexe ce n’est vraiment pas paradis. Chisa semble totalement frigide du coup Masataka va voir ailleurs soit disant pour obtenir les faveurs des cliniques et hôpitaux lorsqu’il y a un décès. Ah oui, ils ont une entreprise de pompe funèbre…
Pour les belles histoires d’amour c’est ratée.

On va avoir un peu plus de chance avec l’érotisme car il s’avère que les fantasme de Seiji vont correspondent à ceux de Chisa. Le premier rêve d’être dominé par une femme et la seconde ne peut prendre son pied qu’en faisant souffrir l’autre. Pour Seiji, on ne sait pas d’où vient ce besoin mais pour Chisa, l’origine se trouve dans son enfance. Je ne vous en dis pas plus.
En parallèle, Asako et Masatako vont éprouver eux aussi une attirance physique et sexuelle.
Pour ma part, je n’ai pas du tout été emportée par les scènes de sexe, je les ai trouvé vide et sans émotion….

Par contre, ce livre est génial pour en apprendre plus sur la culture japonaise, sur le port du kimono, sur les différences en Tokyo et Kyoto… Il est d’ailleurs principalement question que de ça pendant toute la lecture. Il n’est laissé que très peu de place aux quatre personnages. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je ne vous parle pas plus d’eux car dans le fond, je ne les connais pas, je ne sais pas qui ils sont hormis quatre personnes malheureuses dans leur couple et qui finissent pas aller voir ailleurs.

Certes, il est question d’adultère puisque tout le monde trompe tout le monde. Pourtant, je ne l’ai pas ressenti ainsi. Sûrement parce que les couples d’origine ne donnent pas l’impression d’être des couples.

Pour ce qui est du style de l’auteure, j’ai eu beaucoup de mal. En effet, comme je l’ai dit, je me suis beaucoup perdu au milieu de toutes ces explications culturelles mais en plus il n’y avait aucun suivi chronologique. L’auteure a fait le choix de mettre un personnage en avant par chapitre, ce qui en général permet de mieux suivre et mieux comprendre chaque individu. Le problème c’est qu’ici on pouvait se retrouver des mois avant ce qu’avait vécu le personnage ou des mois après, dans le même chapitre on pouvait vivre des choses à différentes dates dans les présents mais aussi dans le passé… De ce fait, je n’arrivais plus à savoir où en étais les relations des personnages entre eux.

Pour conclure, je suis désolée mais je n’ai vraiment pas adhéré que ce soit à l’histoire ou à la façon dont elle a été écrite.


L’auteure (présentation de l’éditeur) :

Yuka Murayama est japonaise. Avant de devenir écrivain, elle a été agent immobilier puis enseignante.


La maison d’édition (Facebook) :

« Tout d'abord spécialisées dans la traduction de romans américains, les Presses de la Cité s'ouvrent à la littérature francophone en 1946 en publiant Je me souviens... de Georges Simenon (qui constitue la première partie de Pedigree). Au rythme de trois ou quatre titres par an, les Presses de la Cité publieront 140 romans et recueils de nouvelles de Simenon. Suivant l'exemple de Simenon, d'autres auteurs de langue française publient leurs œuvres chez les Presses de la Cité : Henri Queffélec, Cécil Saint-Laurent, Maurice Genevoix, René Barjavel, Konsalik. »

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jeudi 9 avril 2015

Le Ramayana – Pascal Fauliot

J’ai été séduite par ce livre car même si j’en lis assez peu depuis plusieurs années, j’adore les histoires liées à la mythologie. Le fait que ce soit un livre jeunesse rajoutait de l’attrait, en effet, côté mythologie je trouve les livres pour adulte un peu trop lourd.





Résumé (présentation de l’éditeur) :
Chaque jour plus fort et plus sage, Rama se révèle être un héros incomparable, semblable à un dieu. Incomparable aussi sera son épouse, la belle Sita. Mais comment une si grande perfection pourrait-elle échapper à la convoitise des hommes et des démons ?


Première phrase :
« Après avoir dévalé les pentes de l’Himalaya, la rivière Sarayou s’étire dans une large et verdoyante vallée. »


Nombre de pages :
Casterman : 182 pages.


Mon avis :
Avec l’histoire de Rama, Pascal Fauliot nous emmène à la rencontre d’une épopée indienne où les dieux ont bien évidemment mis leur grain de sel.

Rama est l’Homme parfait. Intelligent, beau, toujours prêt à rendre service, absolument pas orgueilleux… Le problème c’est que cette perfection m’a agacé. L’auteur rappelé si souvent que notre héros ne portait aucun orgueil en lui que je trouvais que justement c’était par orgueil, par besoin de reconnaissance que Rama se portait ainsi.
Ce n’est pas le seul personnage parfait. En fait, ils sont tous parfait, tous plein de compassion pour les autres. Il n’y a qu’un seul personnage qui va à l’encontre de cette perfection : une servante bossue. Tiens, c’est aussi la seule à ne pas être belle. Elle est d’ailleurs décrite comme moche. Si on est moche on est méchant et si on est beau on est gentil ? Un peu réducteur comme histoire non ?

Je m’attendais, certes, à une histoire où il serait question d’épreuves, de combats… mais je pensais que ça s’enchaînerait moins. Pourtant, j’ai eu l’impression que tout allait très vite et très lentement en même temps. Je ne se saurais expliquer pourquoi mais je me suis rapidement lassée de cette histoire et de ses personnages.

Est-ce que cela vient du style de l’auteur ? Est-ce que ce n’était pas le bon moment pour lire cette histoire ? Peut-être est-ce tout simplement parce que je ne suis pas le public visé par ce livre ? Je ne sais pas mais lorsqu’il est question de mythologie je pense à magie et émerveillement. Malheureusement, je n’ai ressenti aucun des deux à ma lecture.

Pour conclure, l’histoire de Rama et moi n’avons pas accroché.


L’auteur (présentation de l’éditeur) :

Pascal Fauliot exerce depuis de nombreuses années la profession de conteur. D’école en festival, de radio en théâtre. Il raconte ainsi de nombreuses histoires venues de Chine, de Perse, d’Amérique du Nord… ou d’Inde.

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La maison d’édition (site internet) :

« Fondée en 1780, la maison Casterman a intégré le monde de la bande dessinée dans les années 1930 en éditant les albums de Tintin. Aujourd’hui, grâce à des valeurs-clés comme l’innovation et la créativité, elle continue d’y occuper une place privilégiée.
Depuis la publication du premier album de Tintin qui est toujours le fleuron de son prestigieux catalogue, la maison Casterman reste fidèle à la même démarche: mettre à la portée de tous des œuvres de qualité. Sans oublier le label Sakka, dédié au manga et dont le nom ne saurait mieux exprimer la philosophie de Casterman. En japonais, Sakka signifie... Auteur !
Casterman bénéficie de la reconnaissance la plus élevée des auteurs et amateurs de bande dessinée et continue à attirer les auteurs les plus lus et les plus admirés, dans des styles extrêmement différents.
A côté de cette politique éditoriale d’auteurs, Casterman développe également un catalogue important dans le domaine de la Jeunesse sous le label Casterman.
Depuis 1999, Casterman est une filiale du groupe Flammarion, lui-même filiale de l’important groupe de presse et édition international RCS (Rizzoli Corriere della Sera). Le groupe Flammarion est depuis peu présidé en France par Teresa Cremisi. » 

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Merci aux éditions Casterman pour leur confiance et l’intérêt qu’elles portent à Ma bibliothèque virtuelle.

mardi 7 avril 2015

Les gens heureux lisent et boivent du café – Agnès Martin-Lugand

Dès sa sortie, ce livre m’a fait de l’œil mais on en a tellement parlé que j’avais peur d’en attendre trop et d’être déçue. A l’occasion, du Salon du livre, nous avons discuté de ce livre avec une copine et elle m’a convaincu de le lire enfin. J’ai vraiment bien fait de l’écouter car j’ai eu un coup de cœur pour ce livre (le premier depuis longtemps).




Résumé (présentation de l’éditeur) :

Diane a perdu brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. C’est peut-être en foulant la terre d’Irlande, où elle s’exile, qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel.


Première phrase :

« Maman, s’il te plaît. »


Nombre de pages :

Michel Lafon : 120 pages.


Mon avis :

Dès les premières phrases, j’ai été touchée par le style de l’auteure, par l’émotion qu’elle faisait passer. C’est assez rare lorsque je lis mais mes larmes ont coulé à la lecture du triste destin de la famille de Diane.

Tout commence avec le décès accidentel de Colin, le mari de Diane et de leur fille de 5 ans, Clara, dans un accident de voiture.

Diane était une jeune femme heureuse, avait son café littéraire avec son meilleur ami… En bref, qui avait la vie dont elle rêvait.
Lorsque tout bascule, elle devient l’ombre d’elle-même, c’est trop dur de vivre sans eux, alors, elle s’enferme chez elle, elle ne sort que lorsqu’elle en est vraiment obligé.
Bien qu’il ne se passe pas grand chose pendant cette première partie, je ne me suis absolument pas ennuyée.
Heureusement pour Diane, elle peut compter sur Félix son meilleur ami pour garder contact avec la réalité.

Pour échapper à la surveillance perpétuelle de Félix, Diane décide de tout quitter, tout quitter est un grand mot puisqu’il ne lui reste rien à part des souvenirs, pour l’Irlande. Un pays que son cher et tendre avait voulu découvrir pendant des vacances mais qu’elle a refusé. C’est une façon pour elle de tout recommencer tout en réalisant le rêve de son grand amour.

Petit à petit, nous allons voir Diane qui recommence à se construire grâce à Edward, Judith, Abby et Jack.
Par moment, j’ai eu peur que tout aille trop vite mais non Agnès Martin-Lugand a su faire les choses en douceur, a su ne pas oublier le deuil de Diane.

Par contre, en commençant ce livre, je m’attendais à une fin et pas à rester en suspend comme ça été le cas. J’ai cru que mon ebook n’était pas en entier. Ce n’est pas possible de s’arrêter ainsi, de ne pas savoir comment Diane va entièrement se reconstruire… Il s’avère qu’une suite est prévue ce mois-ci. Compter sur moi pour la découvrir. Je pense d’ailleurs qu’il s’agirait certainement de mon prochain achat (quand ma Pal aura un peu diminué quand même…).


Pour conclure, c’est une lecture pleine d’émotions qui abordent le deuil, la reconstruction lorsque l’on se retrouve seule. Je suis totalement sous le charme de la plume de Agnès Martin-Lugand.



L’auteure (présentation de l’éditeur) :


Agnès Martin-Lugand, psychologue clinicienne. Elle se consacre désormais pleinement à l’écriture.


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La maison d’édition :


Crée en 1980, les éditions Michel Lafon ont un catalogue très diversifié. Elle est distribuée en France mais aussi dans les pays francophones. On peut trouver leurs livres en grandes surfaces ainsi qu’en librairie.


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